Mes amis Thymio
Les robots, c'est sympa, ça fait rêver... mais quel travail !
Le robot ne fait pas ce qu'on désire qu'il fasse par défaut. Il fait ce qu'il veut. Un peu comme un enfant capricieux ! Pour pouvoir l'acquérir à notre cause et lui faire faire ce qu'on désire, il y a tout un travail : comprendre son programme et l'adapter à notre pensée. Utiliser sa méthode pour faire nos désirs. Coder nos exigences sous forme de : "Si… alors quoi ?"
Bien souvent, ce n'est pas une procédure précise à suivre pas à pas. Ce serait trop simple. Il s'agit d'essayer, d'échouer, de comprendre la raison de ces échecs et de recommencer, autrement, une fois, deux fois, plein de fois... C'est ce que l'on appelle apprendre de ses erreurs. Et cela dépasse de loin la robotique. Même en problème de mathématiques, il y a des situations dans lesquelles nous devons utiliser cette méthode. Par exemple, donnez-moi un nombre entre 0 et 500 !
Durant cet après-midi, nous avons testé, plein de fois, essayé de comprendre, souvent. Nous sommes parfois restés bloqués dans des raisonnements et avons dû changer nos plans. Nous avons appris aussi avec les camarades : deux cerveaux valent mieux qu’un !
Heureusement que le robot a une cote de popularité élevée. Sans cela, la difficulté des activités à effectuer pour en prendre le contrôle aurait poussé à l'abandon plus d'un élève.
Par la pratique, les élèves ont découvert que l’erreur est humaine et pas robotique 😄.
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